TVR Car Club France

C'était sur l'aile de ma Chevrolet, ou bien sur le fuselage de notre B-36, ou même sur l'capot d'la TVR, j'sais plus trop, mais Eddie avait tracé une de ces pin-up qui faisaient lever le pouce des aut' mecs et qui faisaient parfois un peu froncer les sourcils d'Emanuela, et ça sentait les fifties, la gasoline aussi. Hillbilly Moon Explosion, pour leur dernier album "The Sparky Sessions".

Allez, plein pot vers l'été avec "Johnny are you gay":


"Teddy boy flick knife rock'n'roll" à l'ancienne:

Pas joueurs ces gars de Las Vegas... Wicked Garden produit du rock pas très original mais très testostéroné dans leur premier album "Post Dystopian Leisure Music".


Démarrage à froid et de mauvais poil sur "No fear", assez grunge:


"Already gone" d'inspiration Metallica pour faire gronder le moteur:

A l'époque Jamie et Alison écumaient ensemble les salles de concert et faisaient parler les tripes et le cœur, c'étaient The Kills: deux voix, une guitare et une boîte à rythme. Simple et efficace comme une TVR pour se donner du plaisir.

"Love is a deserter":


Chauds comme la braise en concert, "Cat claw".

Jeunesse éternelle avec des California girrrrls! The Regrettes viennent bien de Los Angeles, intègrent un seul garçon dans leur quatuor, mais la voix légèrement fêlée de Lydia Night donne une touche rock et bien nerveuse aux morceaux. Un deuxième album ("How Do You Love?") pour rouler en été mais pas seulement.

"I dare you", où le contraste entre la voix et le physique juvénile de Lydia Night saute aux yeux:


Logiquement, "California friends":

Ils ne bullent pas qu'à Angoulême les Billy Gaz Station, mais ils font renaître le rock des 90s', comme nous nos TVR.

"Long winter under the sun":


"Hard on!":

Certains prennent des bains de guitare comme on en prend de moteurs chez TVR: sans filtre, sans chichis, à l'ancienne, sans fin sur les virages, en mode "analogique".
C'est exactement le cas de la réédition d'Endless Boogie: "Vol. I, II", alias the black album.

"Dirty angel" le bien-nommé, à l'image de l'hirsute Paul Major:


"Outside of my mind":

Comme un air de bon vieux temps, celui des premières œuvres de Trevor, avec les Kokomo Kings... Bon, ils viennent en fait de Suède, mais reconnaissez que l'ambiance y est!

Morceau-titre de leur dernier album, "Fighting Fire With Gasoline":


Et une petite virée avec "Tornadohead":

Rouler en TVR c'est tout de même une certaine nostalgie des autos d'avant, celles de nos jeunesses, et le couple américano-français de Teenage Renegade entretenait le même type de tendresse pour ce passé, dès leur premier album "Is There Life After High School?".

"Ghost in the annual":


Relance sur "Four years forever":

Nola Is Calling, drôle de nom pour un groupe qui fait de l'electro joyeuse et dansante, directement inspirée par les quartiers populaires noirs (pléonasme?) de New Orleans. Du bonheur sur le macadam mal entretenu, et un optimisme certain, plus près de Spike Lee que des Black Panthers. 1er album très réussi dans ce genre: "Sewing Machine Effects".

"Downtown", donc dans la rue:


"Whodat", qui rappelle les rythmes des quartiers populaires londoniens version Freestylers:

Un Viking peut-il être sympa? ... Non, surtout s'il s'appelle Bjorn Berge. Le colosse norvégien (un double-mètre) a remonté à nouveau les fleuves du blues pour venir fracasser les fragiles caboches pop-rock à grands coups de six cordes, avec sa belle voix de barbare (chouette album "Who Else?"). C'est ce qu'on appelle de la musique de mec quoi.

Un raid blues-rock:


A bord du drakkar:

Rétro 70s': tellement talentueux, tellement vivants, aussi bruts que des TVR en pleine accélération... Tellement Anglais, pour le meilleur, les Who.

"Bargain", dont les paroles pourraient parfaitement décrire notre relation avec notre chère TVR...


"Who are you", avec ces 4 lurons (plus alors pour très longtemps, so long Keith Moon...) en pleine session d'enregistrement:

Tronçonneurs, rageurs et grinçants les Bad Mojos. Un "I Hope You OD" expédié en 15 minutes et 10 morceaux pour faire une réjouissant doigt d'honneur très punk aux bonnes manières. Ah oui, ils viennent d'un village des environs de Berne, et ça c'était très difficile à imaginer...

Cohérents: "Diggin' my own grave".


... et logiquement "Everybody hates me":

Le groupe Sunn O))) vient de livrer la suite de son tellurique "Life Metal": "Pyroclasts". Le genre de musique que nos V8 doivent écouter en cachette la nuit quand on ferme la porte du garage. Ça gronde, ça bourdonne (drone music), c'est à la fois métallique, puissant et contemplatif.

"Kingdoms (G)" qui débute comme un rêve et se prolonge dans le bruit des bielles tordues, pour finir comme un métal qui refroidit. Fait pour être écouté très fort.

Black Joe Lewis a un petit coup de mou au démarrage de son dernier album, alors que dans un passé récent il savait embrayer sans patiner...

"Prison":


"Flashed eyed":

Dans les 90s' les groupes pop-rok à la Oasis pullulaient au UK, comme Shed Seven. Tu m'étonnes que chez TVR on ait eu aussi envie de l'ivresse de la jeunesse avec une recette simple et éprouvée!...

"Dolphin":


"Getting better":